Ma vie avec Hubert J'ai l'impression d'avoir dû attraper Le pompon au manège, surexcitée J'y étais presque, presque, mais il a filé Et trépigne en haut, pour me narguer Ce sera le prochain tour, non, encore raté... Puis, un saut mieux ajusté, je l'ai enfin saisi ! Éclatée, qu'importe, ainsi étais-je payée D"uu passé aboli La misère ! Le roi du Liban, pensez, j'étais si fière ĺ Mais on ne sait d'où surgi, D'une bronca de cors, mais de cors à dix voix Tonna l'enfer De chasse à courre : je ne le méritais pas, Ce magnifique pompon, ce superbe Hubert, À la fabrique de banquiers il le fallait rendre ! Et je dus dégainer, esquiver, me fendre Vent debout de bruit et de fureur En garde, Lacuzon et Saint Pierre A droite, à gauche, devant, derrière, .. Mais de piques lacérée à coeur Accablée, j'ai lâché la rapière Et retournai chez moi mourir en paix Guerrière Exsanguinée, qui, cela, l'avait bien mérité.. Et j'ai découvert alors qu