Réponse à ''je t'aime, tu es mon grand amour, le seul de toute ma vie, ms Catherine, je ne l'aime pas, mais je ne puis la quitter, je ne suis pas un salaud''.. 


H ---- 2 poids 2 mesures !  Je pouvais moi t'aimer sans rompre avec Didier qui m'apportait tout ce que tu ne le pouvais, une image inversée, et cependant sans hésiter, je l'ai quitté, bien que ça m'ait littéralement arraché une partie de moi. Il m'en a fallu, du courage, j'en pleure encore parfois, en ce moment même (où ton message me fait mesurer et avec quelle cruauté ! la différence antipodique entre ta façon d'être envers moi et la mienne *) ...  ce simple geste, pour toi minime (puisque tu dis ne pas l'aimer) tu ne le feras jamais pour moi, je le sais et, à présent, désabusée (plus équilibrée aussi depuis que j'ai récemment, découvert une image de moi positive) je ne te le demande même plus, j'eûs seulement aimé que tu me le proposasses NATURELLEMENT et alors je l'aurais refusé, bien sûr ! c'est drôle non ?... OUI J'AI PERDU, JE L'ACCEPTE et à présent suis définitivement seule je l'accepte aussi, il y a des avantages,  stoïcienne, digne et libre. Si je peux aider des animaux, ça me va, ma vie sera pleine. 

* Cf le dialogue entre le berger et sa patronne devenus âgés, sur les bancs, évoquant leur jeunesse, leur amour jamais démenti à travers la fenêtre de la querencia, tous les matins ...

''Tu te souviens à l'aube quand tu montais les bêtes ?  '' ..
''Ô oui si je me souviens !'' ... 
''J'allumais le fanon pour que tu saches que je t'attendais..'' ...
''Ça me faisait sauter le coeur à chaque fois, toute ma journée, je pensais à ce fanon qui bougeait.. ''
''Je guettais les clochettes qui montaient ''..
''Je traînais exprès devant ta porte pour attacher le bélier ''... 
''Qui n'avait pas besoin d'être attaché ''...
''Ça me faisait gagner un peu de temps à tes cotés  '' ..
'' Derrière les rideaux, on était si près ..
''Tu savais bien que je faisais semblant...'' ..
'' Il nous en a fallu, du courage !'' ...
'' Pour ne pas courir vers toi...'' 
'' Ou moi tirer le rideau...'' 
'' Et ouvrir la fenêtre ''

Je ne puis le lire ou l'évoquer sans pleurer renvoyée à mon propre souvenit, tant d'années après ! 

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R ----- Si je comprends bien tu veux que je sacrifie mon éthique sur l 'autel de l 'amour.  (?) 
Tu veux dans un 2eme temps, toi me le restituer ou exactement me permettre de l ' exercer. 
Il est terrible que tu vois l ' amour comme un exercice sacrificiel ou l ' on doit perdre sa liberté et son quant à soi pour le mériter. Pour ma part je te demande juste de l ' amour. Te voir, te toucher, te parler, t'embrasser, partager des moments de bonheur. Mais toi, tu exiges en échange des sacrifices,  presque des trahisons. C ' est bien triste !

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H ---- Ce que tu dis n'a que peu de rapport avec ce que je venais d'écrire, juste à une phrase, du reste rhétorique ! Tu m'aimes, je suis ton grand amour dis -tu, tu veux venir etc... (je refuse) mais ''jamais tu ne quitteras Cathy que tu n'aimes pas (!) PARCE QUE TU N'ES PAS UN SALAUD'' (si, envers moi en un sens, ms moi, ça compte oas) je te réponds, (le souvenir est encore douloureux 48 ans après), que moi j'ai quitté Didier que J'AIMAIS, pour toi .. et tu embrayes sur une palinodie de curé version Harlequin sur l'éthique, l'amour et le sacrifice, burlesque. Je comparais juste ton attitude envers moi à la mienne envers toi, citant Giono, comparaison vraie et cruelle et tu shuntes le sujet, peut-être l'immense différence entre ton attitude et la mienne te dérange -t- elle au point que tu te réfugies dans des poncifs vides, non seulement shuntant la question ms pire, la détournant a contrario en inversant les termes : car les trahisons dont tu parles que ''j'exigerais de toi'' (!) (faux, relis moi à la base) sont fictives, rhétoriques, n'existent que ds ton imagination falsifiante pour arguer, tandis que les trahisons que tu M'IMPOSES sont bien réelles, y as-tu seulement songé ? Non, car pour toi, je N'EXISTE pas vraiment, je ne souffre pas vraiment (!) JE NE SUIS QU'UN RÊVE, UNE IMAGE, UN FILM PLUS OU MOINS ÉROTIQUE qui te distrait d'une vie morne dont tu sens l'inanité, la vacuité et pour parler dans ton style, L'IMMORALITÉ UN PEU ABJECTE (vivre avec quelqu'une que l'on n'aime pas, qui nous barbe et qu'on mésestime.. quand on en aime une autre qu'on ne voit jamais à cause de cela ! tout de même, quel paradixe' quelle tristesse - si tu ne mens pas-) l'immoralité est de ton coté car de Catherine (redite, si tu ne mens pas) tu exploites donc méprises peu ou prou la tolérance soumise ! Te souviens- tu avec quelle mufflerie tu m'avais assuré de ''sa fidélité'' absolue (!) pour me ''rassurer'' (!) quand j'avais refusé de baiser sans préservatif de peur du SIDA (sachant qu'avec, tu ne le pouvais pas) ? Cette réponse, une insulte de la pire veine (genre 'elle est trop contente d'avoir soulevé un mec tel que moi, pas de risques qu'elle cherche ailleurs, qu'elle me 'trompe', s'il te plaît allez...'') ! Mon refus t'a peiné (!)

Et tu parles de ''morale'' ! Et de trahison ! Aimerais-tu que quelqu'un se comportât envers toi comme toi envers elle ? Imagine seulement ... Tout ceci part de l'hypothèse que tu ne mens pas évidemment.
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Une vie avec Robert
J'ai l'impression d'avoir dû attraper
Le pompon au manège, surexcitée
J'y étais presque, presque, mais il a filé
Et trépigne en haut, pour me narguer
Ce sera le prochain tour 
Non, encore raté, fenêtre sur cour
Puis je l'ai enfin saisi, c'était super
Mais on ne sait d'où, sonna l'enfer 
Une bronca de cors à dix voix, 
L'hallali que je ne le méritais pas,
Car ce magnifique pompon, ce superbe Robert,
À la fabrique de banquiers il fallait le rendre 
Et je dus dégainer, esquiver, me fendre
Vent debout de bruit et de fureur
En garde, Lacuzon et saint Pierre.
Mais de piques lacérée à coeur
J'ai trop saigné, lâché et rengainé la rapière
 Et retournai chez moi mourir, me reposer. 
(Rassembler les morceaux qui restaient).. 
.

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