Les monoptères, ceux qui n'ont qu'une aile

 Les monoptères -en grec, ceux qui

 n'ont qu'une aile-


Deux briquets abîmés, s'aimaient d'amour tendre

L'un avait encore du gaz, mais l'autre l'étincelle,

Qu'importe, à eux deux ils marchaient de même âme,

Et tous admiraient la superbe flamme

Qui allumait la bougie fidèle.


Puis l'un s'en alla, et l'autre dans son antre,

Et il n'y eut plus rien que deux inutiles

Incapables de briller. Et un beau jour,

On les mit à la poubelle,

Sans y penser. 


Ils s'y retrouvèrent éblouis !

Mais c'était trop tard, l'un n'avait plus de gaz,

L'autre, toujours l'étincelle, mais à  quoi bon?

Et la bougie s'éteint pour une nuit éternelle.

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