Ma vie avec Robert
J'ai l'impression d'avoir dû attraper
Le pompon au manège, surexcitée
J'y étais presque, presque, mais il a filé
Et trépigne en haut, pour me narguer
Ce sera le prochain tour, non, encore raté...
Puis, un saut mieux calculé et l'ai enfin saisi ! 
Genoux abimés, qu'importe j'étais,
Ainsi payée de la misère du passé aboli,
Le roi du  Liban, j'étais si fière ĺ
Mais on ne sait d'où, sonna l'enfer 
D'une bronca de cors, mais de cors à dix voix :
Chasse à courre : je ne le méritais pas,
Ce magnifique pompon, ce superbe Robert,
À la fabrique de banquiers il le fallait le rendre !
Et je dus dégainer, esquiver, me fendre
Vent debout de bruit et de fureur
En garde, Lacuzon et Saint Pierre.
Mais de piques lacérée à coeur
J'ai trop saigné et lâché la rapière
Et retournai chez moi mourir, guerrière 
Exsanguinée, qui cela, l'avait bien mérité..
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