La baratte, le système scolaire, machine à falsifier le beurre

 Une anarchiste contre le vote, suite, la question de l'instruction. Le système solaire... eug, scolaire, une baratte à falsifier le beurre ! 

Sans parler de lacunes culturelles, la silple in instruction est ici déterminante. Oui mais dit Margot, l'école, Charlemagne et les enfants pauvres mais studieux à sa droite, l'image d'épinal ... Jules Ferry, l'instruction obligatoire ... FOUTAISES ! ...  Jules Ferry, par ailleurs colonialiste convaincu effarant de cynisme raciste si si voir ses écrits, avait ainsi justifié l'école gratuite et l'instruction, (pas l'école soulignons le) obligatoire dont nous le glorifions avec une sotte innocence : il faut quand même que le peuple sache lire pour lui donner des ordres au travail surtout et le punir en cas de désobéissance, il est plus rentable ainsi. Qu'il sache lire, oui, mais guère plus, ce serait dangereux ! tout était organisé ds le système scolaire pour empêcher les pauvres d'accéder à l'Université : on favorisait pour eux l'accès à un certain type de connaissance dite péjorativement PRIMAIRE c'est à dire minima... puis la baratte se mettait à tourner pour faire venir la crème et le beurre au plus haut ; déjà le ''secondaire'' comme l'indique son nom, était ''facultatif'' cad réservé à une classe sociale moyenne- supérieure (les livres n'étant pas fournis alors après la 3 ième et même ds certains cas, la 6ième, la gratuité n'existait plus) ..  ensuite le dit SUPÉRIEUR comme aussi l'indique son nom ! l'Université, était de facto réservé à une ''élite'' non pas intellectuelle mais socio-économique (combien de talents au fur et à mesure furent laissés sur le bord du chemin ! ) les campagnes (réservoir historique de chair à canon) payaient le prix fort puisque même si les écoles primaires (!) existaient partout, les ''cours dits complémentaires'' qui faisaient suite au certificat d'études ''primaire'' étaient sis à la ville, 20 km parfois donc, gratuité des livres ou pas. il fallait payer un ''correspondant'' ou l'internat même si le système des bourses très traumatisant favorisant les plus ''méritants'' y suppléait parfois... (mais quelle angoisse pour les boursiers, toujours !) Quant au lycée, (après la 3ieme et le dit brevet des collèges) le saut était encore plus improbable: situé plus loin, les fournitures, plus chères, les, bourses, aléatoires, et surtout on se situait AU DELÀ de l'obligation scolaire d'instruction (14 ans) donc les jeunes, voire les ado censés devoir travailler dès 14 ans, leur salaire manquait à la famille (les aînés se sacrifiaient svt pour les cadets) .. Ainsi par le jeu de ces subtils écrémages successifs se décantait et se perpétuait au fur et à mesure une caste de happy few dite l'élite, dirigeants historiques révérée par le peuple qu'ils exploitaient. Un cas particulier après les ''cours complémentaires '' (ensuite appelés collèges) [notons que les Lycées des villes comportaient aussi des ''petites classes'' c'est à dire des 6iéme, 4ième, 4ième, 3ième (classes de collège) ou se retrouvaient tout naturellement les enfants de bourges déjà directement sur orbite quand les autres devaient franchir les étapes d'une épuisante course d'obstacles ] donc après le collège, la 3ieme,  les enfants, surtout les filles, particulièrement doués et/ou dits méritants étaient alors recrutés directement comme (futurs) employés à former à un niveau à la fois important mais BRIDÉS sauf exception : la poste, les écoles d'infirmières et les fameuses écoles dites normales formant les futurs instituteurs et surtout trices.... c'est à dire que le système, profitant de l'incapacité et du désir de certains de poursuivre des études qui leur étaient de facto intentionnellement interdites, par un abject chantage, les leur ''offrait'' SOUS CONDITION : demeurer à un niveau par lui déterminé, ne pas broncher, obéir en somme et y participer en kapo comme cheville ouvriere,  et ceci quelles que soit leurs capacités souvent immenses, (ces candidats étaient de surcroît sélectionnés encore par concours ) immenses car ils avaient déjà passé tous ces obstacles sans chuter). Une perche tendue à qui, bien que sachant très bien nager, se noyait, (alourdi d'une grosse pierre) mais une perche trop courte pour le faire traverser le lauréat, juste assez longue pour le déposer au milieu d'une île où il tournera la noria toute sa vie, ne pouvant la quitter


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