Maltraitance infantile les 4 phases, la genération panini

Reprise... Maltraitance infantile du léger à l'extrême 

Une manie des américains, faire des excuses aux peuples et aux pays qu'ils ont allègrement explosés, ''avouant'' les mensonges qui ont ''justifiés'' leurs guerres. Hillary ne fait pas exception. C'est dit. Faute avouée à moitié pardonnée en somme ? Même chose en ce qui concerne la maltraitance infantile PARFOIS EXTRÊME mais sans les excuses ! Oyez. 

Au départ, il y a les  ''complotistes dingos'' qui inventent, reomancent, sèment la merde : à liquider ces malveillants ! Puis, (on ne trouve pas d'armes biologiques) ... SILENCE ET DISCRÉTION, on n'en parle plus... Et ensuite, qd on ne trouve rien, invention américaine, on fait des excuses pour ... les actes qui furent niés peu avant et qui coûtèrent aux ''lanceurs d'alerte'' ou simples ''réfléchissants critiques'' bien des avanies, parfois la mort. Ainsi qu'aux victimes de guerre. Bof. Faute avouée ...

C'est TOUJOURS le même phénomène qui est à l'oeuvre. Exemple, autrefois (j'entends il y a ? 80 ans ou plus) les dites ''corrections'' physiques infligées aux enfants (et parfois aux femmes et aux 'domestiques') étaient non seulement admises mais PRÉCONNISÉES, sans débat : celui qui tentait de s'y opposer étant considéré.e comme un.e illuminé.e ou un parent négligent ...  Corrections qui, notons le, confinaient (comme toutes) à des AGRESSIONS SEXUELLES SADIQUES, fessées déculottées, fouet, tortures diverses à l'instar de José, un gitan DE MON ÂGE, 74 ANS, qui fut victime d'un instit immonde qui, dans St Ambroix avait pour habitude de le prendre par les oreilles ou par les pieds tête en bas selon l'inspiration et de le suspendre AU DESSUS DU TROU DES CABINETS ouvrant sur une abominable fosse noirâtre, menaçant de l'y lâcher...  il me l'a raconté RÉCEMMENT comme une justification du fait qu'''il n'aimait pas trop l'école'' (du coup il est quasi analphabète). Et cela, TOUT LE MONDE LE SAVAIT OU FORCÉMENT DEVAIT S'EN DOUTER mais silence ; le maître, par ailleurs alcoolique ou gros picoleur* était respecté, membre crois-je du Conseil Municipal et unanimement salué comme un excellent enseignant (toujours à court d'argent, il donnait des cours particuliers très appréciés, mon cousin en avait ''bénéficié'' avec succès, mais là,  SANS VIOLENCE ! tiens donc.) De même une butch dite prof de gym qui, elle, grâce à la ténacité d'un père d'élève, finit par être jugée mais au bout de combien de victimes ? [Notons qu'un jour, RÉCENT où j'y fis allusion, sous forme volontairement ''soft'', je fus rembarrée sec par une 'vieille', (la veuve du moniteur de gym, collègue ou patron de ladite) : ''OH, ENCORE CES HISTOIRES ! MAIS VOUS SAVEZ, MADEMOISELLE AZERTY, ELLE EN A BCP MOINS FAIT QU'ON A DIT !'']

 Bref, les enfants, surtout pauvres, livrés au bon plaisir de maîtres souvent recrutés par cooptation ou au doigt mouillé étaient ce que nous appelons maintenant entre MALTRAITÉS et MARTYRS, essentiellement ici les gitans, une des causes par parenthèse de l'échec scolaire dont on cherche parfois hypocritement ou naïvement les raisons. 

Puis il y eut la période de ''latence'' : les corrections devinrent moins violentes, moins traumatisantes, parfois cachées, en somme ''il ne fallait pas EXAGÉRER'', le mot même d' ABUS était significatif, un peu, ok, mais trop, non. Restait à tracer la ligne du possible et de l'interdit. Forcément aléatoire. (Note, combien d'enfants morts ou définitivement bousillés entre temps ?)

Sautons encore quelques décennies et on découvrit qu'il ne fallait pas, mais pas DU TOUT frapper les enfants ! Comme naturel. Et naturel, ça l'avait TOUJOURS été ! Là, problème : des victimes devenues adultes (comme moi par exemple ou plus gravement, José ) étaient encore là pour témoigner de ces horreurs, des horreurs ATTESTÉES à présent comme telles. Emmerdant. Heureusement il y a la prescription, on n'allait pas déterrer de vieux squelettes... 

Ce fut la phase de SILENCE : on éludait... 

Passons encore une ou deux décennies, le mouvement 68, Miller, Sumerhill, Illitch.. on ASSISTA ALORS À UNE PRISE DE POSITION VIGOUREUSE ET UNANIME CONTRE LA VIOLENCE EXERCÉES SUR LES ENFANTS ! (Notons que des agressions sexuelles n'étaient pas considérées comme telles!) MAIS ALORS ? ET CEUX OU CELLES QUI AVAIENT PRATIQUÉ CES TORTURES, QUE FIRENT-ILS ? Comme Hillary, silence, durant des années, on ne parlait pas de ''ça'', surtout devant les victimes dont ils ou elles espéraient sans doute qu'elles avaient tout oublié ou qu'elles auraient l'élégance de faire semblant de ne plus se souvenir, d'être 'loyales' ! Et puis ...  ils s'associèrent sans vergogne au mouvement dominant : CEUX OU CELLES (car il s'agissait souvent de femmes) QUI AVAIENT PRATIQUÉ CES TORTURES finirent par rejoindre le courant stigmatisateur hard ! Malaise infini des victimes. 

Je l'ai vécu, comme José (mais bien moindrement) ... c'est comme les américains qui reconnaissent à présent les causes réelles des guerres qu'ils ont déclenchées sous des prétextes humanistes (causes connues ou subodorées par tout être réfléchissant) : on a le même phénomène mais SANS LES EXCUSES ! Les enfants, ça ne vaut rien. J'aurais aimé que Berner par exemple les fasse, au moins à José ; Azerty, à ses majorettes... ou Lydie (à moi notamment) mais rien : 1 on (les victimes) ne les a pas exigées, on n'y a MÊME PAS SONGÉ tant nous étions dévalorisées et HONTEUSES D'AVOIR ÉTÉ AINSI TRAITÉES,  PARADOXE CLASSIQUE ; 2 quand on a ''réalisé'' pleinement l'horreur et l'injustice crasse que NOUS avions subie sans nous en rendre tout à fait compte, les victimeur.es étaient svt mort.es ou plus en état OU FAISAIENT SEMBLANT DE NE PLUS L'ÊTRE ; 3 par longanimité, tare essentielle des victimes-enfants, après tout, ce n'étaient pas de leur faute, "ils" croyaient bien faire, ou ''ils'' étaient trop pauvres ou eux mêmes avaient été maltraités** etc... nos corps parfois en portent la marque, qu'importe ... il nous fallut donc entendre de la bouche des victimeur.es la préconisation comme évidente d'un interdit d'actes qu'ils avaient eux m pratiqués contre nous allègrement, ouvertement, fiers d'eux mêmes ! Si on ne devient pas fou après ça mmm ?

Au fait, pourquoi cette génération que j'appelle ''panini'' dont je suis est - elle si perturbée, mmmm, se l'est-on demandé ? Moi, en tout cas, je sais. Et José aussi. 

* il s'est suicidé peu après sa femme, qu'il frappait, qu'on trouva pendue au grenier, repas servi en bas, sa nième tentative. 

** Mon père un jour raconta à ma mère devant moi (car il ne me parlait QUASI JAMAIS) que, dans une colonie de vacances où sa mère l'avait envoyé, croyant bien faire, dite ''la clef des champs'', un des ''chef'' moniteurs, en mesure de punition, faisait s'agenouiller les enfants devant lui, les obligeait à ouvrir la bouche et leur crachait dedans. 

Épilogue. On verra ça dans quelques années pour les vaccins, quand le désastre consommé ne pourra plus être nié.. pfiffer à ce moment là ''s'excusera''-t-il ?




 

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