On a viré les copains sdf
Pour Totophe, alcoolique depuis l'enfance,
(Un bébé ça pleure trop et demain il faut bosser)
Stéfane, épuisé de toxiques au départ ORDONNÉS
Michel, révolté de la DDASS, survivant de maltraitances
(Et en prison addicté où on trouve tout ce qui tue)
Et Jean, militaire fracassé qui entend Jésus,
Comme Sarah, laissés au bord du chemin, au raz du précipice
Le hasard, mal nés, puis la nécessité et l'alcool, l'alcool tueur
Survivivre, mais pour survivre, il faut un peu de joie, de chaleur
Juste un peu, un refuge, un couloir vide, un canapé, une drisse
Pour se hisser, des amis, solidarité de réfugiés familiaux
Leur essai d'un minime bonheur était-il si dérangeant ?
Et pour qui ? Dehors, c'est le printemps, glacé mais légalement,
Légalement il fait chaud !
On a le droit de virer, c'est la loi, que la nature viole allègrement*
Exclus encore, encore, et toujours, mais d'une société qui s'écroule..
Ne pleurez pas, amis, vous avez trop pleuré
Et vos yeux sont taris, la source, épuisée,
Résister quand même, pour vous, pour NOUS, pour cette société saoule
D'illusions de taverne, de salauds et d'esclaves enchaînés
Dans la caverne où à peine vivants nous sommes emmurés.
Vous êtes l'espoir, un souffle incandescent de liberté.
* Solidarité quand même, certains gardent leur âme
(Un bébé ça pleure trop et demain il faut bosser)
Stéfane, épuisé de toxiques au départ ORDONNÉS
Michel, révolté de la DDASS, survivant de maltraitances
(Et en prison addicté où on trouve tout ce qui tue)
Et Jean, militaire fracassé qui entend Jésus,
Comme Sarah, laissés au bord du chemin, au raz du précipice
Le hasard, mal nés, puis la nécessité et l'alcool, l'alcool tueur
Survivivre, mais pour survivre, il faut un peu de joie, de chaleur
Juste un peu, un refuge, un couloir vide, un canapé, une drisse
Pour se hisser, des amis, solidarité de réfugiés familiaux
Leur essai d'un minime bonheur était-il si dérangeant ?
Et pour qui ? Dehors, c'est le printemps, glacé mais légalement,
Légalement il fait chaud !
On a le droit de virer, c'est la loi, que la nature viole allègrement*
Exclus encore, encore, et toujours, mais d'une société qui s'écroule..
Ne pleurez pas, amis, vous avez trop pleuré
Et vos yeux sont taris, la source, épuisée,
Résister quand même, pour vous, pour NOUS, pour cette société saoule
D'illusions de taverne, de salauds et d'esclaves enchaînés
Dans la caverne où à peine vivants nous sommes emmurés.
Vous êtes l'espoir, un souffle incandescent de liberté.
* Solidarité quand même, certains gardent leur âme
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