L'aigle et le puceron
Un aigle ou se disant tel aimait d'amour fou
Ou se disant tel ! Un pigeon solitaire
Qui se croyait puceron,
On le lui avait dit, répété et un pigeon ça croit.
Mais il voulait tout, tout et tout encore
La joie d'être seul, libre, tranquille enfin !
La passion d'être amant, enfin presque
Pas trop longtemps quand même,
Et d'un harem aboli (on dit ''famille'') le chef, enfin presque
Il l'aima à CONDITION QUE (sinon rien)
Et la haït en même temps, (sinon tout)
Amour stroboscopique, épileptique,
Un coup oiseau, un coup asticot,
Fenêtre murée. Tout elle accepta,
Que peut un pigeon qui se croit puceron ?
Elle n'était rien, rien du tout pour un banquier
Et ne comptait pas !
On le lui avait dit, répété et un pigeon ça croit.
Il suffisait d'enclencher un bouton,
Que peut un pigeon qui se croit puceron?
Sinon le devenir pour de bon ?
Elle partit, mieux vaut mourir debout...
Il revint, forcément, il était tout et trop encore
Et elle, rien, le soigner, joie et haine..
Et il enclencha le bouton,
Et le triste pigeon qui se croyait puceron,
S'envola enfin puis dans l'eau, ébloui, se mira,
Vu de haut.. mais de si haut qu'il n'en pouvait !
C'était une sterne, ô joie ! Une puissante sterne,
Mais fatiguée, si fatiguée,
Qu'un chasseur la tua.
Et elle devint puceron..
--------------------------------------
Starden Kermadec ; voilà, ex plus tu prends des laxatifs, moins tu chies, sur le coup c'est OK mais ensuite ton corps s'est habitué et refuse d' ''y'' aller tout seul.
Commentaires
Enregistrer un commentaire