L'arme de schizophrène

Non je ne te mérite pas, je sais *
Juste un chien fidèle, pauvre et pelé
Abandonné qui a FUI sans se retourner
Et court et court sans pouvoir s'arrêter 
Fuir (*mais peut être toi non plus, qui sait?)
La barre était trop haut perchée,
J'ai pilé devant le mur de six ridelles haussé
Peur peur de tous et de tout, de toi surtout
Qui d'un regard pouvait me fracasser  
Des coups autrefois, de ta colère soudain éclatée
De mon impuissance à l'endiguer, 'ce faitout ?
Pourquoi est-il là, DIS, pourquoi l'y as-tu mis ?
Je n'en peux plus, salut!'' puis tu oublies 
Ou fais comme si ...
Tu m'aimes ? Sans doute. À ta manière,
D'enfant gâté fils de fils de fière poussière  
Son vieux chien seul épuisé de misère
N'osant bouger de peur de se taire
Shéerazzade fermée à l'arc boutant de fer
Tu m'aimes ? Ô oui, de temps en temps
Pour rêver, fébrile, vite, au loin la vraie vie t'attend... 
Et le triste chien pleurera aplati des nuits entières 
Un amour enfui, ça ne peut être autrement !
Il n'y a plus rien, je n'avais que toi 
Je n'avais que toi et pourtant suis partie, 
Héroïquement (mais je n'avais pas le choix, 
Il y a des limites aux blessures
D'estime baffouées) je n'ai plus rien 
Et à présent ne VEUX plus rien, JAMAIS plus
Car avoir c'est aussi perdre, déchirure, 
Béante réouverte et j'ai trop perdu...

 Larmes de schizophrène
Non je ne te mérite pas, je sais *
Juste un chien fidèle, pauvre et pelé
Abandonné qui a FUI sans se retourner
Et court et court sans pouvoir s'arrêter 
Fuir (*mais peut être toi non plus, qui sait?)
La barre était trop haut perchée,
J'ai pilé devant le mur de six ridelles haussé
Peur peur de tous et de tout, de toi surtout
Qui d'un regard pouvait me fracasser  
Des coups autrefois, de ta colère soudain éclatée
De mon impuissance à l'endiguer, 'ce faitout ?
Pourquoi est-il là, DIS, pourquoi l'y as-tu mis ?
Je n'en peux plus, salut!'' puis tu oublies 
Ou fais comme si ...
Tu m'aimes ? Sans doute. À ta manière,
D'enfant gâté fils de fils de fière poussière  
Son vieux chien seul épuisé de misère
N'osant bouger de peur de se taire
Shéerazzade fermée à l'arc boutant de fer
Tu m'aimes ? Ô oui, de temps en temps
Pour rêver, fébrile, vite, au loin la vraie vie t'attend... 
Et le triste chien pleurera aplati des nuits entières 
Un amour enfui, ça ne peut être autrement !
Il n'y a plus rien, je n'avais que toi 
Je n'avais que toi et pourtant suis partie, 
Héroïquement (mais je n'avais pas le choix, 
Il y a des limites aux blessures
D'estime baffouées) je n'ai plus rien 
Et à présent ne VEUX plus rien, JAMAIS plus
Car avoir c'est aussi perdre, déchirure, 
Béante réouverte et j'ai trop perdu...
 

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