Commentaire sur le blog ''vu du néant, pour Danuta, une petite fille perdue dans les bois'' (article-base précédents)

 

Quelle histoire... entrelacs de méchancetés extrêmes et d’inversions répétées. Le récit démêle la pelote savamment embrouillée -- rares sont les gens qui prennent ce soin, le temps et l’énergie nécessaire pour y parvenir et qui ont la patience, aussi (...) (un vécu un peu semblable.) Pourquoi tant de méchanceté... c'est tout de même totalement absurde et, en ce sens, fou -- je veux dire : quand on n’entre pas dans la mécanique des pervers et de leurs complices (complices conscients ou pas). 
(Ndlr pourquoi ? je crois par le système d''ascension' sociale, tout tourne dans l'histoire autour de ça, paraître, sortir de la 'misère' ou pauvreté, du mépris social où on est voué, à tout prix  et erreur voire sottise quant aux moyens à user pour cela, une sottise inculquée). 
Quand on entre dans leur ’système’, on ne s'en sort pas non plus (du moins, il me semble). Depuis quelques décennies, des psy américains s’orientent vers les neurosciences (en utilisant l’imagerie médicale, notamment), délaissant la psychanalyse. Il paraît que les cerveaux de psychopathes, sociopathes et de certains pervers ne fonctionnent "pas tout à fait" comme celui des neurotypiques... où cela nous mènera-t-il, je ne sais pas si quelqu'un.e le sait. Un ’truc’ qui fait encore beaucoup de dégâts, c'est l’idée que si les pervers (et autres) sont si méchants c'est qu’on leur a fait du mal, petits. 
(Faux et pour le coup facile à démontrer, les f st bcp plus victimes de viols et d'agressions  même enfant et ne violent quasiment jamais )
C'est une tentative de rationaliser l’absurdité de la méchanceté, idée simple si on veut et du coup facile à transmettre et s’approprier. Certains en jouent, se font fait passer pour des victimes auprès de psy et en retirent des avantages. La passion de la méchanceté est une folie, une absurdité -- même avec une logique interne, un engrenage si on veut. C'est ça le pire, cette absurdité folle, en roue libre.
 Tant de gens -- psy inclus -- sont dans le déni de cette réalité : "des gens méchants comme ça, ça n’existe pas", dixit une psychiatre en 1980-81. "C'est bien tarabiscoté, ton histoire !" est une autre version. (Ndlr, la version-Lydie, la ''sultane'' dans ke texte base, la mère de Léna, est presque comique ''ç'est trop affreux ce n'est pas possibe'' ... ''Maman !'' ...  ''Euh oui , je crois que j'ai dit une connerie'') Autre version : ''chacun ses p’tits problèmes'' odieux quand il s'agit de viols. (Ndlr ou encore ''Cesse de ressasser'' à quelqu un.e qui POUR LA PREMIÈRE FOIS fait état de drames sous omerta ! )

(..) il y a tant de monde qui n'a pas empathie. Quel avenir, individuel et collectif, à partir de telles prémices ? Y a-t-il un ou des remèdes ? Je ne sais pas. Je me sens "un peu" dépassée. Arrêter les auteurs de crimes et faire des procès, appliquer la loi, me semble tout de même important, essentiel même. Il faut absolument que la prescription des crimes sur mineur.e.s soit abrogée. Elle ne garantit aucune paix mais protège les auteurs. Les criminel.le.s ne s'arrêtent jamais, seule la mort -et les gendarmes !- peuvent les arrêter. ---
Andrew of York va-t-il être jugé à New York ? Ne risque-t-on pas qu'il y ait "un échange": "vous gardez Andrew mais vous nous livrez Assange"? Le journaliste australien, détenu depuis des lustres sans motif (aucun crime commis sur le territoire britannique ne lui est reproché, quid de l’habeas corpus ?) est réclamé à corps et à cris par l’administration américaine qui veut à tout prix le voir mourir en prison pour avoir publié des preuves de crimes de guerre et des mensonges avancés pour justifier plusieurs guerres. Le juge newyorkais annonce les poursuites au civil recevables contre le fils de la reine, la haute cour britannique a déclaré accepter de livrer Assange aux américains. On en est là. Et en France, les victimes survivantes déboutées par la justice qui gueulent et témoignent sur les réseaux sociaux ou publient des témoignages risquent tout simplement d'être traînées en justice par les agresseurs : pour diffamation ! Eh oui, diffamer n’est pas calomnier. Certaines vérités sont diffamantes : évidemment.

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