1 Un cri dans le nuit, trois nycthémères sinon rien (poème)

 (Trois nycthémères sinon rien) 

Un cri dans la nuit

Seule ce soir comme toujours
C'est bien, finalement,
On ne se dispute pas
Et ça fait du temps pour penser

Famille je vous zhaine,
Moi la source indiscutable
Car sans moi vous ne seriez..
(Est-ce pour cela que de leur table
Ils m'ont chassée ?) Non, j'exagère
C'est moi, klepsydre inexorable
Moi dont le temps toujours fut compté,
CONCÉDÉ, trois jours et trois nycthémères ! 

Moi qui, avant que le glas ne tonne
D'une mort annoncée,
Vent debout abandonne
La lice des combats
De cadavres jonchée
On ne se dispute pas
Et ça fait du temps pour pleurer.


 

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