Difficultés de relations intellos non intellos

 Difficultés de relations intellos / pas intellos. 

Les intellos pur jus* cad ceux qui ont fait de la pensée critique leur beruf, involontairement parfois, svt ça part d'une tristesse et solitude, (orphelins, enfants uniques rejetés, regardez la bio des philodophes, je laisse ) ... et qui ont eu les moyens de s'y livrer, par chance, sont parfois moraux à la base, spontanément orientés vers le bien public, sans même que ce soit réellement posé, ça va de soi, (un peu comme des enfants, enfin je crois, on peut me démentir) ) c'est l'évidence quand on est né ds ce milieu ou proche (riche, souvent, ms pas tjrs, ou pauvre, ou les deux). Ds certains cas, cela peut aboutir à un quasi héroïsme, ce que les autres ne comprennent svt pas. En résumé, IL Y A DES ACTES QU'ON NE PEUT PAS FAIRE, AUXQUELS ON NE SONGE MÊME PAS, QUI NE SAURAIENT EXISTER. C'est étrange mais malgré une enfance assez dure, je suis restée longtemps une petite fille naïve, (jusqu'à l'affaire ''Adèle'') : ''cela'' n'existait pas, tout simplement d'où une certaine force qu'on dit à tort 'courage' ms aussi fragilité. Les gens comme 'ça', surtout plongés ds un milieu autre, sont svt l'objet de sarcasmes voire parfois boukémissairisés, sadisés. (De plus, je suis Aspi ms cela aussi est une force.)

Si bien que la première fois que j'ai été 'jetée', je devrais dire PRÉCIPITÉE ds un milieu autre, (mais armée car adulte, mariée) ... ils m'ont littéralement fascinée ! Ainsi donc des gens ailleurs que chez Choderlos de Laclos, des gens de 'bien', enfin, en apparence, qui me ressemblaient plus ou moins! pouvaient faire et AVOUER ouvertement le mal, en rire ou en faire mention comme si cela n'avait aucune portance** ! ahurissant, libérateur et merveilleux.. mais vite découvert horrible. Ce ne sont en ppe pas des 'intellos' (même instruits car ici nous sommes en milieu bourge)  il y a en eux comme une innocence perverse assez intéressante d'un pt de vie ''scénarique''. De même lorsqu'une jeune femme m'avoua, tjrs en riant, avoir fait telle vacherie (énorme) à une amie ''pour s'amuser'' ('mais toutes les ados font ça qd m ! ' me répondit-elle, surprise de ma réaction ! Euh... non) ..  

Idem quand Adèle accomplit son forfait*** (dont je ne suis tjrs pas remise), pense-t-elle qu'il s'agit d'une gaminerie sophistiquée pourtant banale (peut être m en est-t-elle fière) ou, comme Aldo, se positionne-t- elle en caïd contre ménine, [c'est le pb parfois des autodidactes : faisant figure de héros omniscients ds leur milieu ils savent mal se situer ailleurs ; pensant être seuls à posséder des savoirs en fait classiques, ils vont ''avertir'' une architecte qu'elle doit ''prendre des cotes'' (!) ou expliquer à un matheux ce qu'est un angle droit.] Elle ne comprend pas et même son mari (mon cousin) brieffé, va tenter avec moi le coup de 'cérienlaissetomber'. C'est qu'en fait les 'intellos' (pour simplifier) mesurent mieux la gravité des choses ds tte sa prégnance; plus sensibles ? Peut-être. Plus de chance aussi car la cruauté de la vie endurcit ses victimes et en général la leur fut plus douce, notamment les études, permettant le logos donc de surmonter, ne sont pas données hélas à tous. A creuser. 

Même chose ici pour une amie virtuelle, Blandine, qui parfois, par des images ou descriptions d'elle même sexy, soft (elle parle de ''jes jambes de patineuse'', de son ventre parfait et poitrine idoine malgré deux maternites etc ..) suscite une cour d'admirateurs, rien de grave, le narcissisme est une bonne catharsis et sa vie est cruelle...  ms aussi se laisse aller à des bavardages de cabas anti femmes (de mémoire ''exploiter les mecs, yenakisaventyfaire, ainsi une telle... et une telle... '' ) ce que j'avais pointé et critiqué (''attention tu tires sur l'ambulance'' -car sa vie était rythmée par deux maris odieux et un frère idoine-) elle avait persisté (si si yadesfemmes de vraies garces) et je fus aussitôt agonie par un ou deux mecs ravis de la lire en si bon esprit et de ratatiner une  dérangeante. C'EST CE QU'ELLE AVAIT LIKÉ. Virée illico. (C'était la deuxième fois.) 

Idem Aldo****, un ami commun, roulant les mécaniques à se claquer le Tshirt, qui ensuite supposera que je lui demande son arbitrage (!) , il m'a rappelé le notable quasi analphabète de 20 ans plus âgé genre ''jesuispartiderien et regardez ! tombé amoureux (!) et qui a cru HONNÊTE, JE CITE (!) de me 'prévenir' quand même qu' "en aucun cas il ne quitterait sa femme pour moi !'' (!) ... un défaut de positionnement extraordinaire, plus sensible chez les mecs, plus 'natures'. 

Bref, les deux croient le discours anodin, sans portée réelle, ne mesurent pas la gravité des choses, (pour Aldo cela va jusqu'à se positionner en héros contre ménine) et s'étonnent encore je pense que je les aient virés. Même chose dans ma vie sentimentale ms là c'est héroïque car je vire qui j'aime et ça me déchire, pas le choix. Passons. J'en souffre immensément, me contraignant à une séparation qui me et le démolit, (c'est pour cela que j'ai écrit cette note) mais aussi me restaure. 

* je veux dire sans autre motivation, et ce toute leur vie, que le logos ou autre. Pas forcément des 'universitaires' comme on dit 

**  exemple quand ma belle-mère devant ses filles, décrocha son téléphone pour des condoléances tellement outrées et ridicules, et de plus en plus, que celles-ci, qui attendaient alléchées la prestation mondaine de leur maman, pas déçues, se tordaient de rire... adressées à une femme qui ne leur avait jamais fait de mal au contraire et venait de perdre son mari adoré. Et autres. 

*** elle a volé une lettre mienne adressée à son mari mon cousin et y a répondu en leur DEUX NOMS par une lettre d'insultes d'une cruauté inénarrable pour nous séparer, ce qui fut le cas, motivation glauque, très, la crainte que je ne lui parle ... de quelque chose que j'ignorais ! mais du coup que je sus après. Les hasards improbables de la vie. Il y a des gens qui n'ont pas de pot. 

****  un paradigme à lui seul, Aldo, il se dit féministe mais ''conclut'' (!) un débat de femmes sur des sujets assez drama (où du reste il s'est introduit tard) d'un joyeux ''bon, les FILLES, c'est l'heure'', (les ''FILLES'' étant une docteure en philo et etc.. juste pour dire) ...  et écolo, mais parle de ses 'bonnes parties de pêche le samedi'. Un autre pb des HOMMES autodidactes est parfois  le défaut quasi total de cohérence, plus sensible peut être ici.