Un trauma de 50 ans. Les vêtements trop petits !

 Réponse à  Jeanine. De la maltraitance pas toujours visible !

Hélène ----- Il est des êtres que l'on ne peut aider, trop meurtris, ils haïssent la main tendue, le sourire,  qu'ils prennent pour pitié, quand il est admiratif-amical ou quête d'amitié.

Jeanine ----- Peur de tous les autres humains. Et souvent,  à juste titre .

Hélène -----  Oui. Et non aussi ! car parfois la peur de tous les autres humains leur a été inculquée par les victimeurs, (parents le plus souvent) : quand on veut faire du mal à qqu'un, on doit d'abord l'isoler, le top étant de faire en sorte qu'il S'ISOLE DE LUI MÊME et rien s'isole plus que la peur,  la peur de l'autre. Par exemple on le ridiculise, volontairement (ou non) : vêtements hideux, mal adaptés voire grotesques, pointant et aggravant des défauts majeurs, jupes trop courtes ou trop longues, couleurs dissonnantes, poitrine écrasée* pour les filles, on n'a pas tenu compte de l'augmentation des seins, la petite fille étouffe, a mal et redoute le regard rigolard des mecs, (certaines cyphoses avec leur cortège de conséquences parfois graves, restriction pulmonaire et diminution des capacités respiratoires, scoliose etc .. s'expliquent ainsi), refus ou désinvolture au sujet de soins majeurs (par exemple dentaires) même ÉLÉMENTAIRES (malpositions, savon, eau, shampoing) chaussures de plusieurs pointures supérieures** etc .. de sorte que l'enfant sera rejeté, moqué et de lui même se rencognera, parfois détestera l'école. S'ensuivra svt une vie de misère. Perso J'AI PORTÉ LA MÊME JUPE DE LA 6 IÈME À LA TERMINALE. Le cauchemar fut majeur, surtout lorsque mes seins ayant poussé d'un coup tendirent mon chemisier en tissus hélas serré. Je n'osais rien dire : 1 honteuse de ce changement intempestif et coûteux de mon anatomie qui allait m'être reproché ; 2 nous n'avions pas d'argent, inutile d'occasionner davantage de soucis à ma mère ; 3 je redoutais qu'elle ne m'en confectionne un pire. Par chance je fus, pour les années décisives, dans un bon lycée où personne ne se moqua de moi, Longchamps à  Marseille. Où seules comptaient la camaraderie fidèle, les capacités, le talent relatif et le travail abouti. Point. Reste que le trauma est phénoménal puisque des années après J'AI UNE ARMOIRE PLEINE DE VÊTEMENTS DONT JE CHANGE TOUS LES JOURS. 

* certains cancers du sein, des années après, s'expliqueraient ainsi. 

** Yvette, une amie de ma mère devait user à la corde les vêtements de sa soeur aînée jusqu'aux chaussures, ce qui la faisait moquer par bcp, d'où son échec ou plutôt INAPPETENCE scolaire. Une autre, amie perso, était interdite de se laver ou couper les cheveux, très fournis, en bataille, plantés trop bas,  ("ça coûte, ne fais pas ta gourgandine'') si bien que dans nos régions chaudes où on transpire bcp elle sentait mauvais et personne ne voulait se mettre à ses côtés (c'est ainsi que nous devîmmes amies car arrivée au Lycée avec une semaine ou deux de retard comme chaque fois, mes parents déménageant sans cesse ''m'oubliaient'' dans le feu de l'action, appart, garage, garde meubles, poste pour ma mère, papiers etc...  la seule place libre était à ses côtés. De fait mes amies ont svt été des parias, voire lourdement (TRÈS) handicapées .. je ne m'en plains pas sauf à l'école Normale d'institutrices où ce fût vraiment trop dur. J'ignore le syndrome de ma voisine de misère ms c'était limite insupportable je passe les détails 

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