Plaidoyer pour les animaux
Plaidoyer pour les animaux. Et indirectement ''nous''.
AGIR AGIR AGIR en effet, à tout prix, et SI PEU QUE CE SOIT, seul moyen de se démarquer, se LIBÉRER de cette angoisse épouvantable de vivre AU MILIEU ET COMPLICE d'innombrables Auschwitz .. et se dire que peut être nous ou nos enfants allons le payer au centuple car de telles horreurs ne peuvent passer sans catastrophes encore pires, par exemple en nous faisant subir à NOUS mêmes plus abominable encore. Faire du mal, et SURTOUT à un animal, est un SACRILÈGE* car il ne peut se défendre et quiconque se livre à cette horreur, faisant fî de la plus élémentaire sensibilité (et aussi du LOGOS élémentaire) fera de même à SA PROPRE ESPÈCE, commençant par les plus faibles, les enfants, les pauvres, les malades, les TROP GENTILS, puis les femmes, et enfin TOUS. Beaucoup.. la plupart des sadiques, des abominables et MINABLES criminels qu'on appelle MONSTRES pour s'en démarquer (hypocritement si on se délecte ou utilise pour notre MISÉRABLE PLAISIR leur inénarrable cruauté', les animaux bouillis ou frits VIVANTS par ex) se sont d'abord exercés sur des animaux. Comme beaucoup JE DOIS TOUT AUX ANIMAUX, TOUT ! enfant solitaire que j'étais, (un drame familial) élevée à la campagne dans une maison belle ms isolée, ni télé, téléphone, voiture ou moyen de locomotion, j'avais pour société heureuse et cour d'observation sans égale et AMIES, les poules, les lapins et surtout la chèvre et les chats, [on m'a épargné le plus possible, 5 ans ? l'idée de la réalité de ce qui leur advenait, chevraux, lapins, chatons, ou tous une fois usés..) la tristesse, le désespoir ensuite fut immense incommensurable et mon amour pour Marguerite et Josée comme ''figé'' quand je le découvris et lâchement me mis à apprécier la ville où rien ne se passait de ces horreurs inouïes, la poule égorgée qui hurlait son désespoir, des heures m'a-t-il semblé, j'en pleure encore en l'écrivant, le lapin pendu par les pattes arrières aux soubresauts silencieux, un oeil arraché, qui se vidait lentement dans la souillarde et dont l'oeil restant me fixait, éperdu, suppliant, la chienne presque toujours attachée rendue folle de solitude (je n'étais pas toujours là) qui mordait le facteur et aboyait sans cesse la nuit, ''disparue'' elle aussi soudain ''dans une ferme éloignée sans voisins''.. et le brave mulet silencieux abattu ''pour son bien'' quand il ne put plus porter de charges, mes amis... Je pleure toujours en y repensant. Où sont ils ? Je n'ai pas pu les aider alors mais n'en ai oublié AUCUN.
Aucun ne m'a trahie comme Françoise, glissant avec Danièle en solex, me laissant seule dans le passage dangereux, puis méprisante devant notre pauvreté comme les soeurs lui avaient appris, comme Maria, jalouse de l'admiration que me vouait Christian, la petite Sophie à qui j'avais appris à nager, qui poursuivant son père ! pénétra en force chez moi en m'accusant d'inceste etc ...
*Kant
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