Il est des êtres qu'on ne peut aider. Le comble de la maltraitance, non justiciable, peu détectable, moi de carotte euh, Poil (!) rejetant la voisine qui veut l'aider
Il est des êtres qu'on ne peut aider
Trop meurtris, ils haïssent la main tendue*
Car leur souffrance semble les faire vivre.
Il est plus tard que tu ne penses,
Blandine, Solveig et tant et tant ..
Leur peine : leur raison d'être
Leur joie de vivre, leur beruf
Tout baume, toute discrète proposition
Les écorchent plus encore :
Résilience à rebours :
Non aimés autrefois, ils ne supportent pas
Que d'autres, non autorisés, les aiment à la place
De qui qui y ont failli.
ô Antigone ! ce serait trahir l'ordre des choses
Immuable, gravé par les Dieux ou les initiateurs parents
Inculqué : mais la maltraitance c'est justement celà.
* Jusqu'à l'insulte ou la trahison parfois, complexe d'Antigone
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Maltraitance ''blanche'', pas toujours visible : enlaidir l'enfant. Réponse à Jeanine.
Hélène ----- Il est des êtres que l'on ne peut aider, trop meurtris, ils haïssent la main tendue.
Jeanine ----- Peur de tous les autres humains. Et souvent, à juste titre .
Hélène ----- Oui et NON, parfois la peur de tous les autres humains leur a été inculquée par les victimeurs, parents le plus souvent : quand on maltraite qqu'un, d'abord on doit l'isoler cad on fait en sorte qu'il S'ISOLE de lui même, or rien s'isole plus que la peur de l'autre, par exemple on le ridiculise, volontairement (ou non, parfois c'est aussi relié à la pauvreté mais PAS TOUJOURS car les parents font des choix, et le manque peut être prétexte) : vêtements hideux, mal adaptés (jupes trop courtes ou trop longues, couleurs dissonantes, poitrine écrasée* pour les filles parce qu'on n'a pas fait attention ou tenu compte de la modification des seins), refus de soins (par exemple dentaires) voire élémentaires (savon, eau), chaussures de plusieurs pointures supérieures** etc .. de sorte que l'enfant sera moqué et ou de lui même se rencognera.
* certains cancers du sein des années après s'expliqueraient ainsi.
** Une amie de ma mère devait user à la corde les vêtements de sa soeur aînée jusqu'aux chaussures, ce qui la faisait moquer d'où son échec ou plutôt son INAPPÉTENCE scolaire. Une autre, perso, avait interdiction de se laver ou couper les cheveux, très fournis ("ça coûte, ne fais pas ta gourgandine, tu n'as pas pelleté du charbon ce matin'') si bien que dans nos régions chaudes, elle sentait un peu mauvais : personne ne voulait se mettre à ses côtés (c'est ainsi que nous devîmmes amies car arrivée au Lycée avec une semaine ou deux de retard comme à chaque fois, mes parents déménageant sans cesse ''m'oubliaient'' dans le feu de l'action, appart, poste pour ma mère etc... la seule place libre était à ses côtés, de fait mes amies ont svt été des parias, handicapées etc) ..
Je me souviens d'élèves tout à fait odieux en banlieue, de plus mal fringués, sales etc ... dont j'avais convoqué la mère et ô strpeur ! d'avoir parfois vu se présenter des femmes élégantes, parfaitement mises, coiffées etc .. maltraitance donc. Elles avaient pensé à leur coiffeur, mèches, brushing etc.. mais pas à renouveler un pantalon troué sale etc du ''gamin''..
Ex poil de carotte rembarrant la voisine compatissante qui devinant son calvaire tente de l'aider ('occupez vous de vos affaires').
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