L'origine de l'esclavage en Afrique

On parle de l'Afrique comme d'une entité et des 'noirs' comme une 'race' unie (comme ''les blancs'') mais ça n'a rien à voir, en réalité c'est un immense continent comprenant de multiples ethnies, caste, aristo et 'rois', souvent ennemies et en guerre chronique, suivant une hiérarchie rigoureuse irréfragable et très compliquée, il faut être africain pour s'y retrouver, souvent ms pas tjrs, reliée à la 'blancheur'' ou la ''clarté'' de peau des individus (Fanon) le plus valorisé par ex comme partenaire conjugal d'une fille ou fils par ex, (presque ts les mariages sont arrangés) étant le moins foncé. Même l'allure compte peu, une ''bambari'' difforme et louche sera une partenaire de grande valeur pour un beau mec (médecin de surcroît) mais ''Banda'', la caste méprisée entre toutes. Un ami africain avait coutume pour plaisanter de dire de lui ''je suis juif''.

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A ceux qui me disent que je ne connais pas mon histoire! Voici la réponse à la véritable question: Qui sont les responsables du mal être Africain? Il est toujours bon de garder ces vérités en mémoire, surtout en ce moment !! Les Africains ont participé au trafic d’esclaves pendant des siècles. Que tous les Noirs issus de l’esclavagisme accusent les vrais responsables et non pas uniquement ceux qui ont aboli l’esclavage : les Blancs.

Voici un petit cours de l’histoire de l’esclavage destiné à une partie de ce peuple noir qui semble, ou préfère, l’ignorer totalement afin de pouvoir accuser les Blancs de tous les maux et d’exiger d’eux une perpétuelle repentance ou, pour le moins, ce qui est la mode actuellement : des génuflexions de soumission. Ceci grâce à l’anthropologue sénégalais Tidiane N’Diaye et à son remarquable ouvrage « Le génocide voilé » (Éditions Gallimard – 2008), dont voici un extrait significatif : « Les trafics d’esclaves n’auraient pas été possibles sans la collaboration active des Africains et la collaboration des Arabo-musulmans. Par lâcheté intellectuelle, ou opportunisme politique, souvent le voile a été jeté sur cette réalité incontestable : les États nègres d’Afrique ont participé et se sont enrichis grâce à ce commerce, à l’exemple de royaumes comme le Ghana ou le Bénin, au cours de plusieurs siècles de traite d’esclaves, tout d’abord avec la complicité des Arabo-musulmans puis, plus tard, celle des Occidentaux.Ce sont là des faits historiques négligés, ou occultés par les principaux intéressés : les Noirs descendants de l’esclavage. Les Africains ont participé à la traite transatlantique et au trafic d’esclaves durant des siècles. Tout d’abord des razzias étaient organisées par des sultans arabes afin d’approvisionner les marchands qui vendaient les captifs africains. Par exemple celui du sultan de Bornou (actuel Nigeria). Tous profitaient de ce trafic d’esclaves et notamment les monarques du Dahomey. Ils ont vécu du sang, de la sueur et de l’agonie de leurs peuples, qu’ils livraient aux Arabo-musulmans, puis ce fut l’arrivée providentielle, pour les débouchés de leur commerce, des « négriers blancs », qui leur ont permis une ouverture internationale, qui leur a permis d’écouler leur surplus de captifs. La responsabilité de ces « roitelets » cupides ne fait aucun doute. Ils se souciaient peu de la destinée de leurs frères. Ils sont surtout, et même davantage, coupables que les premiers négriers arabes ou égyptiens puis, plus tard, européens. Dès le début, afin de se procurer de la main-d’œuvre, les guerres tribales se font de plus en plus nombreuses et violentes. Les tribus victorieuses obligaient les vaincus à subir leur domination et à accepter une position de subordination : ils devenaient captifs des vainqueurs. D’autre part, les famines étaient si fréquentes que même des hommes libres se vendaient directement comme captifs, ou vendaient leurs propres enfants. Et le système de caste a toujours existé, et existe toujours de par le monde, mais il est une constante dans les sociétés négro-africaines, et c’est ce système qui procure de nombreux asservis dans bien des civilisations. Il est appliqué depuis des millénaires en Afrique. Il a engendré une classe de seigneurs qui ont soumis au servage l’Afrique subsaharienne. Ce sont eux qui devraient reconnaître officiellement leurs responsabilités dans le trafic des millions d’esclaves et auraient dû le faire bien avant les pays occidentaux qui l’ont fait. Ils auraient dû reconnaître le rôle honteux qu’ils ont joué durant des siècles et qui se poursuit de nos jours dans certains États.Les évêques africains, en octobre 2003, avaient réclamé « Le pardon de l’Afrique à l’Afrique ».  Ils s’exprimaient : « Commençons donc par avouer notre part de responsabilité dans la vente et l’achat de l’homme noir, hier et aujourd’hui. Nos pères ont pris part à l’histoire d’ignominie qui a été celle de la traite et de l’esclavage noir. Ils ont été vendeurs dans l’ignoble traite atlantique et transsaharienne. Les Noirs n’ont pas le droit d’ignorer leur immense responsabilité dans le trafic de l’esclavage ni d’écarter les siècles de complicité intéressée des Arabo-musulmans, dans l’organisation et l’exploitation des Noirs africains.

Stella Kamnga


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