Mammographie, danger

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Le dépistage à fond la caisse est à la mode lorsqu'un auto examen serait tout aussi efficace ainsi que le montre cette vidéo (lien). Notre corps doit être soumis à de fréquentes et régulières vérifications, tension, prostate, cholestérol, diabète et bien d’autres pathologies qui nous menacent sournoisement. Les campagnes-promotions de dépistage font la fortune des labos et les belles heures des médias: il est urgent de nous faire vérifier.

Le plus inutile et le plus dangereux des dépistages est celui du cancer du sein. Toutes les instances de santé incitent les femmes à faire une mammographie/an mais ne leur signalent pas les risques de l’examen.

Pour le Dr Henri Pradal, pharmaco-toxicologue, il y a trente ans, les dictateurs du scalpel et du radium ont su entretenir une propagande mensongère sur l’efficacité de leur pratique en s’appuyant sur l’argument non vérifiable qu’un diagnostic précoce donne au cancéreux toutes les chances de guérir. La radiographie des seins de toute une population féminine particulièrement exposée provoque davantage de processus cancéreux qu’elle n’en dépiste.

Aux États-Unis, le champ du cancer est occupé par un monopole médical qui assure un flot constant de bénéfices pour les compagnies pharmaceutiques, les firmes de technologie médicale, les instituts de recherches et les Agences gouvernementales (la FDA, le National Cancer Institute, et l’American Cancer Society). Or une étude publiée le 20 octobre 1993 dans le Journal of National Cancer Institute montre une augmentation très nette du cancer du sein après les traitements par rayons de certaines maladies bénignes du sein chez les femmes âgées de plus de 40 ans au moment des premiers traitements.

Déjà, en 1995, le Dr Samuel Epstein, président de la Coalition pour la Prévention du Cancer profitait d’une journée nationale de mammographie organisée le 18 octobre aux États-Unis pour dénoncer les dangers de cette pratique qui, pour lui, n’a jamais fait la preuve de son utilité. Il a insisté sur le fait que lorsque le cancer du sein est ainsi détecté, il existe depuis au moins huit ans et a donc déjà touché les ganglions lymphatiques ou d’autres organes, particulièrement chez les femmes jeunes. Dans son ouvrage The Politics Of Cancer revisited, paru en 1998, il critique très largement le lobby du cancer et soutient que chez les femmes en pré-ménopause, un cancer détecté sur quatre n’est pas un vrai cancer, mais qu’en revanche, un cancer sur quatre ne l’est pas. 12 ans plus tard, il confirmait ces déclarations dans un article intitulé Les dangers cachés des mammographies chez les femmes en pré-ménopause. "Quoique l’on vous dise, refusez les mammographies de routine, particulièrement si vous êtes en pré-ménopause. Les rayons augment vos chances d’attraper un cancer."

En effet, la pratique annuelle de deux mammographies/sein pendant 10 ans provoque une exposition à 5 rads pour chaque sein, ce qui correspond à la très forte radiation subie par les femmes qui se trouvaient à un kilomètre et demi de l’endroit où furent larguées les bombes atomiques sur le Japon. Les seins en pré-ménopause sont particulièrement sensibles à l’effet carcinogène des radiations. La dose moyenne de rads reçus en mammographie pour deux images par sein est de 1 à 4 unités mais d’après le Pr Epstein, la dose peut parfois être dix fois supérieure. Rosalie Bertell, une autorité reconnue internationalement en ce qui concerne les dangers des radiations affirme que chaque rad augmente de 1% les risques de cancer du sein et correspond à une année de vieillissement. Ces deux spécialistes du cancer ont réitéré leur avertissement dans un article très détaillé et édité par leInternational Journal of Services en 2001 (31(3:605-615), intitulé Les dangers et la non-fiabilité des Mammographies, avec le concours de Barbara Seaman, fondatrice et directrice du Women's breast cancer movement. L’article explique que la plupart des cancers ont été détectés par les malades eux-mêmes et que rien ne vaut la palpation mensuelle de leurs seins par les sujets à risque une pratique alternative efficace et sans danger.

Le NCI (National Cancer Institute) a publié des statistiques qui montrent que chez les femmes de moins de 35 ans, les mammographies peuvent provoquer 75 cancers pour 15 cancers correctement diagnostiqués.

Après avoir passé en revue toute la littérature mondiale disponible sur le sujet, les docteurs Wright et Muller, de l'Université de Colombie Britannique, ont recommandé l'annulation du financement public des mammographies, le bénéfice obtenu étant minime/au mal causé. D’après le Lancet du 1er juillet 1995, les études les plus complètes ne montrent pas de taux de survie accru grâce aux mammographies de routine.

Le NIH (National Institute of Health) estime que ces examens occultent 10% des tumeurs malignes chez les femmes de plus de 50 ans. Et une étude suédoise menée sur 60000 femmes montre que 70% des tumeurs détectées par mammographie n’étaient pas des tumeurs. Or, outre le stress émotionnel causé par ces diagnostics erronés, ces femmes ont aussi subi des biopsies toujours dangereuses car elles transportent les cellules dans l’organisme entier.

Les campagnes encouragent les femmes à pratiquer 1 mammographie/an, un rituel qui génère des résultats faux positifs et faux négatifs menant à des opérations inutiles et une considérable anxiété chez les femmes incorrectement diagnostiquées. 

Enfin, le 8 janvier 2000, The Lancet publiait une étude danoise qui réduisait à néant l’espoir des cancérologues qui croyaient qu’en dépistant plus précocement les cancers du sein, on réussirait à faire baisser leur incidence et leur mortalité. Une étude publiée en 2005 par le New England Journal of Medicine, confirme que 30% des cancers chez les femmes de 40 ans ne sont pas détectés par mammographie.

Le Dr Ken Walker, gynécologue à Toronto affirme que les femmes de 40 à 49 ans subissant régulièrement des mammographies sont deux fois plus susceptibles de mourir d’un cancer trois ans plus tard, estimant lui aussi que les diagnostics précoces constituent un mensonge car il faut huit ans pour qu’une tumeur soit assez importante pour être décelée, ce qui laisse le temps aux cellules cancéreuses de se propager. ( Ndlr : mais les femmes les plus assidues aux mammographies ne sont-elles pas aussi les femmes à risque?)

À ses yeux, des milliers de femmes servent de cobayes depuis de nombreuses années, pendant que la médecine cherche de tous côtés les causes du cancer, des bactéries aux gènes, sans penser que l’un des principaux responsables est l’industrie du cancer elle-même. (Ndlr : sans penser ? Ou en se servant des patientes comme cobayes ?)

Il n’existe pas de dose acceptable de radiation. Pour le Pr Anthony Miller, de l’Institut National du Cancer de Toronto, l’ADN du sein est plus vulnérable aux doses réduites de radiation que les tissus thyroïdiens ou la moelle des os. D’après Diana Hunt, diplômé du centre médical d’UCLA, spécialiste des rayons X, les radiations reçues par le sein au cours d’une seule mammographie correspondent à 11,9 fois la dose absorbée annuellement par le corps entier. La pratique annuelle de deux mammographies sur chaque sein pendant une période de dix ans provoque une exposition à 5 rads pour chaque sein, donc si une femme commence à subir des mammographies annuelles dès 55 ans, à 75 ans elle aura reçu 20 rads. Ce pourcentage étant proportionnel à l’âge du début des mammographies, ce qui est effarant à l’heure actuelle, c’est qu’elles sont pratiquées de plus en plus tôt. En comparaison, les femmes qui ont survécu aux bombardements de Hiroshima ou Nagasaki ont absorbé 35 rads. Et plus les cellules du sein sont jeunes, plus leur ADN est endommagé par les radiations. En outre, ce risque est multiplié par 4 chez les femmes porteuses du gène A-T, soit environ 1,5 à 2% des sujets. On estime qu’aux États-Unis environ 10 000 cancers par an sont dus aux mammographies chez les femmes porteuses de ce gène. Une seule mammographie augmente de 4 à 6 fois leur risque de cancer.

Ces recommandations ont été confirmées par la Task Force (groupe de travail) du ministère de la santé des États-Unis qui recommande de retarder les mammographies à l’âge de 50 ans, lorsque la poitrine est moins sensible aux radiations. La coalition nationale du Cancer du sein également, s’appuyant surl’augmentation de ce cancer de 20% depuis 1975 malgré (Ndlr : ou à cause ?) la multitude de mammographies et les milliards dépensés par les assurances.

Une étude du Canadian National Breast Cancer de 1992 a démontré une augmentation de 52% de la mortalité par cancer du sein chez les jeunes femmes qui subissent des mammographies. (Ndlr : mais ne sont-ce pas justement celles qui sont à risque qui en effectuent le plus ?) En outre, les femmes enceintes exposées aux radiations mettent leur fœtus en danger (risques de leucémies ou de malformations, et plus tard de cancer du sein.) Ajoutons que depuis l’introduction des mammographies, l’incidence d’un certain carcinome du sein aurait augmenté de 328%.

Le Dr William John Gofman prix Nobel estime que 75% des nouveaux cas de cancer sont provoqués par les irradiations médicales comme les rayons X, scanners, mammographies, tomographies et fluoroscopies. Il leur impute également la responsabilité de nombreux cas de maladies coronariennes.

Alertes et fausses alertes

Si les cabinets de radiologie reçoivent les citadines, en Allemagne,  des "Mammobil" sillonnent les campagnes (54 unités actuellement.) L’une d’elles appartient à un groupement de radiologues. Coût de l’investissement: 400000 euros, dont 200 000 pour l’appareil. Si chaque jour ouvrable, soit 250 jours par an, 80 femmes se font examiner à 57 euros remboursés par les caisses, l’équipement spécialisé génère un chiffre d’affaires de plus d’un million d’euros/an. L’intérêt économique est évident. L’intérêt pour la santé publique non. Les dépistages semblent surtout motivés par l’intérêt financier. 

Peter Sawicki directeur de L’institut de recherche américain affirme que la probabilité d’échapper au cancer grâce aux dépistages se situe entre 0,05% et 0,1%. Donc si 1000 à 2000 personnes participent sur plusieurs années aux programmes de dépistage, seule l’une d’entre elles sera sauvée. Ce comportement, rare chez la plupart des médecins, lui a coûté sa démission forcée. L’industrie pharmaceutique allemande s’est plainte à maintes reprises du comportement de l’Institut et particulièrement de son directeur qui les a souvent empêchés de mettre certains médicaments sur le marché. En outre, Peter Sawicki s’évertuait à réclamer aux laboratoires les études non publiées.


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