En vrac, tous savaient ... Maltraitances diverses, de caste à caste... Axoloti un animal capable de régénérer ses organes tout mignon
(Redite) Depuis mon 'coming out' , une question me taraude ... savait-on et QUI ? Ça m'est revenu il y a quelques années : OUI. ''On'' savait. Du reste, comment aurait-on pu ignorer ? Je l'ai appris par hasard.
J'avais rendez- vous (pour un club littéraire qui m'avait contactée) avec une dame qui dirigeait aussi d'une main ferme une association (assoc que je n'aimais guère mais bon, rien de grave) dont ma mère m'avait parlé avec enthousiasme puisqu'elle y était adhérente ainsi que des amis, Monsieur Renaut et sa femme ... [euh, sa nouvelle femme (!) comme il se doit de 20 ans plus jeune]. Nous les connaissions fort bien puisque lui comme Lydie étant instituteur, nous habitons dans l'école deux appartements jumeaux dont la vaste coursive où ma mère m'installait souvent était quasi commune. J'avais entre 2 ou 3 ans puisque Lydie, guérie, m'avait reprise définitivement à ma grand mère, heureusement très proche, disons à mi temps, puisque j'allais toujours chez elle (en prenant le car TOUTE seule* !) le jeudi et samedi dimanche.
Je me souviens en effet de ses brimades, souvent publiques car, 'notable', elle voulait donner l'exemple d'une éducation plus dure encore que celle des enfants de mineur, ce que j'étais aussi, spartiate, stal, à l'eau froide, j'étais sa vitrine ... c'était une spécialiste des gifles sonores et impomptues que j'avais rarement le temps de parer bien que j'aie toujours eu le coude* demi levé aucazou. Je ne me souviens pas d'un jour sans gifles, ou j'ai oublié, on ne pouvait pas savoir. Parfois elle pouvait être agréable juste après ou avant, mais rien jamais n'était sûr. Je pense avec le recul que c'était peut être la raison pour laquelle j'étais souvent, non presque tout le temps ! dehors, dans le village, et reçue avec une grande gentillesse partout, gâteaux... j'étais Diana, ce qui fait malgré tout que cette partie là de ma vie, fille de mineur pourtant, a tout de même été très heureuse, Lydie ne m'interdisant pas de sortir.
Bref la dame, âgée, ne m'était pas apparue très sympa au téléphone mais je ne voulais pas jouer les stars. Elle, qui au contraire endossait le rôle avec un parfait naturel (!) m'explique rapidos où se trouvait sa maison, fort mal. Je lui fais répéter, visiblement elle n'entend pas et me répond à coté, sec ''mais vous n'avez qu'à demander, tout le monde me connaît''. Soit. Une célébrité.
... Erreur, PERSONNE ne la connaît, je tourne retourne un moment... puis enfin la trouve, mécontente de mon retard d'une demi heure, ce qu'elle ne cache pas. Là je craque un peu, ce culot quand même ! ''vous m'aviez indiqué vers ...'' ... ''vous n'aviez qu'à demander ! '' ... ''je l'ai fait, en vain ''... là elle est offusquée : ''personne ne vous a renseignée ?'' .. ''non ils ne savaient pas''.. Sa colère déguisée en incrédulité est évidente. Je tourne les talons, après tout zut fopapousser ... lorsqu'elle me dit COMME SI ELLE ME FAISAIT UNE FAVEUR particulière :
---- BON, ENTREZ ! Je passe (!?) vous avez été une enfant maltraitée ''... (!?)
Je bloque net, les larmes me sont immédiatement venues aux yeux, j'ai l'impression horrible qu'elle m'a déshabillée et flaire mon sexe avec suspicion... j'articule à peine ''COMMENT SAVEZ-VOUS'' ... et je m'en vais.. mais de loin je l'entends me dire TRÈS FORT : ''je suis amie avec Monsieur Renaut comme avec beaucoup à Meyrannes et TOUT LE MONDE LE SAIT''...
J'en ai encore un malaise en y repensant. Elle parlait de ''ça'' comme d'une tare.
Je ne l'ai jamais revue et j'ai ensuite appris qu'elle n'était nullement l'instance dirigeante qu'elle prétendait du club littéraire, au contraire... elle tentait de le phagocyter et ce faisant, l'entraînait vers le bas, (sans doute était-ce la raison de sa demande..) Reste que ce ne fut pas vain : TOUT LE MONDE SAVAIT ! LES SALOPARD.ES SONT DES GENS PRÉCIEUX ! Ils SAVAIENT sans jamais n'avoir rien dit, Directrice de l'école à une époque où ça voulait dire ointe du Saint Chrême, les petites gens éprouvaient envers ma mère respect et désir de complaire. Et à leur manière, ils ont tenté de m'aider ... et réussi !
* ce sont des 'détails' de ce genre qu'on devrait examiner lors de certains accidents ou crimes que subissent des enfants... dont certains sont simplement issus de la maltraitance PARENTALE en pochoir, mais on ne le fait jamais. Telle cette petite d'une banlieue chic milieu impec enlevée puis violée et assassinée qui devait emprunter TOUS LES SOIRS après l'arrêt du bus un sinistre chemin à un endroit totalement isolé où peu avant une fillette avait déjà été abordée.. Juste 4 ou 5 minutes dit-on, c'est à côté, et une banlieue si chic, rien risque. À hurler de colère : 4 ou 5 minutes qui ont largement suffi à l'embarquer. Son assassin a ensuite avoué qu'il l'avait repérée depuis quelques jours. Je suis allée voir les lieux : la nuit, ce chemin, je ne l'aurais pas pris seule.
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Mathieu Ricard ventes d'organes ... lien
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Maltraitance familiale. Agressions sexuelles, viols intra familiaux, incestes, cruautés diverses, humiliations ... des cas aussi différents qu'une canopée... invisible ! D'où la difficulté de se fédérer, nous, les victimes. Rémi, c'est vrai, ton affaire existe et j'espère va se résoudre très vite car parfois la justice agit ! PARFOIS ... et tu sembles t'en être d'ores et déjà super bien sorti, grâce a un psy, car parfois les psy etc ...
Mais celle d'Erwan EXISTE AUSSI, aucune ne se ressemble*, LES HUMAINS ONT UNE INVENTIVITÉ INOUÏE POUR FAIRE DU MAL À UN AUTRE ET LES ENFANTS SONT DES PROIES DE CHOIX... donc celle d'Erwan Blesbois EXISTE aussi et tant d'autres ...
* ce qui fait parfois que même les victimes ne croient pas à certaines, NE SE CROIENT PAS ENTRE ELLES... et de fait ne sont pas toujours solidaires. (Note qu'actuellement la justice est qand m largement épinglée sur le sujet ! En tout cas bravo.)
Exemple qui pourrait croire un enfant auquel le père désireux de se débarrasser de lui ordonne de traverser une route très roulante à un endroit particulierement dangereux ? Et c'est vrai
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Maltraitances familiales : agressions sexuelles, viols intra familiaux, incestes, cruautés diverses, humiliations ... des cas aussi divers voire opposés* qu'une canopée invisible LES HUMAINS AYANT UNE INVENTIVITÉ INOUÏE POUR FAIRE DU MAL À UN AUTRE ET LES ENFANTS SONT DES PROIES DE CHOIX ... des cas auxquels s'ajoutent les différences de caste et leur totale ÉTANCHÉITÉ (quel rapport entre la fille d'un ministre ou d'un nobélisable de littérature et une fille de mineur ?) or on ne parle que de celles ci tandis que la pauvreté, la déshérence sociale, l'angoisse des fins de mois et l'exclusion castée s'ajoutent au traumatisme... ET LE RENFORCENT. D'où la difficulté de se fédérer, nous, les victimes et le silence de certaines..
J'aimerais à présent qu'on parle de ''NOUS'' AUSSI et pas seulement des filles-de dans Gala ou Voici... (dont l'une se plaint en vrac d'un manque de quelques millions.)
* du coup même les victimes parfois NE SE CROIENT PAS ENTRE ELLES et ne sont pas solidaires, exemple qui pourrait croire un enfant auquel le père (désireux de se débarrasser de lui) ordonne de traverser une voie très roulante à un endroit particulièrement dangereux ? Et c'est vrai
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Horrible, qui le savait ? Le mouton EST un animal créé par l'humain pour obtenir sa laine puisque naturellement il continue de produire cette laine ET NE PEUT SURVIVRE SANS ÊTRE TONDU ! COMME NOUS QUOI...
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