AUTOBIOGRAPHIE D'UNE INTELLECTUELLE ISSUE DE LA CLASSE OUVRIÈRE essais.


 
AUTOBIOGRAPHIE D'UNE INTELLECTUELLE ISSUE DE LA CLASSE OUVRIÈRE'' (enfin presque)..

Ce matin, spleen, et pourtant c'est le printemps, les oiseaux trépignent d'aise.. Pas de métaphysique, les rhumatismes y sont pour beaucoup. Même l'articulation coxo fémorale s'y est mise, la plus solide du corps humain, celle qu'on ne peut déboîter sur un désossé à moins d'un poids de 300 kg. La danse autrefois. De ''ça'', il faudrait faire quelque chose, ça pourrait servir. Un signe, Alexandra au même moment écrit un texte proche. (Voir ''conflit de loyauté'' aussi, de moi. Évidemment ça marque ensuite. Résultat, le voilà.) Parents SVP n'emmerdez pas trop vos enfants, après ils choisiront souvent des mépriseurs croyant être acceptés enfin ...  et à l'inverse en seront honnis. Ratatinés. 

AUTOBIOGRAPHIE D'UNE INTELLECTUELLE ISSUE DE LA CLASSE OUVRIÈRE'' (enfin presque).. reprise

''Renvoyer en splash qui on aime..
Pourtant, vers maîtresse lointaine
De refuge, confort, luxe, terne, c'est parfait
Et vers mon enfant où nous devions aller...

C'est quoi dites moi mes amies ?
C'est quoi, s'il vous plaît ? 
Il me faut un mot, juste un mot assuré
Pour me faire normale, un mot dit
Ou je meurs, plus ne pèse que tare de balance
''Je suis 'RENTRÉ' à Paris'' (?) 
Parce qu'ici tu étais SORTI ?

Humiliée.. Humiliée..humiliée à l'infini, vengeance 
Ne sais. Ça s'accumule en infarctus ou embolie  
''Je viens demain'' (mmm) .. ''Enfin si tu penses ..  
Mais il faut me dire sinon j'ai d'autres préséances'' 
Bateleur de soldes, ''yenaurapapourtous, allons,
Profitez'' ! Je veux un mot pour supporter : abnégation ? 
Connerie ? Ou juste rhumatismes ?
Dépression, orgueil ou héroïsme ? 
Infatuation et pacotille, JE PARLE CATHERINE 
IL RÉPOND SOURIS. Je parle DÉCHIRURE 
Il répond IL LE FAUT, ON NE CHOISIS PAS,

Comme ta famille (TA !) ou tes immeubles autrefois  
Il te faut un paravent contre moi, contre la joie, le don de soi, 
Si heureux que tu es de ne pas l'être!
Il te FAUT l'impossible ou le créer quand il n'est pas
Des mots, des mots qui brillent et vrillent
Tourniquet de crécelle qui rend fou

Il faut servir et plus ne puis. 
Avant je comptais pour tout, 
Cariatide de marbre effondrée, 
A présent, pour RIEN, pas une rune..
Adieu ami, et sans rancune. 
Ma faute est d'avoir accepté 
Ne croyais pas mieux mériter
QUE L' AIMABLE MÉPRIS D'UN PRINCE TROIS ÉPIS    

Et ça devint vrai.

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Deux pages deux pages ! pour me dire 
Que pour venir tu ne voulais pas INSISTER, découragé
Sentant mes réticences, distance cruellement imposée !
Par une méchante au gentil,
Deux fois ou plus tu as tenté, renoncé et du coup t'en es allé.
Pauvre amoureux éconduit par une versatile ... 
Deux pages de NÉGATIONNISME insistant! 

As-tu oublié ? Éclairage stroboscope
Ou froide mauvaise foi, je ne sais, amblyope ou mal comprenant ?
Deux pages ... et pas un mot sur l'essentiel, la base
En crochet de griffe profonde qui tout assujettit.
Tu as oublié ? ma plaisanterie, car j'y avais cru !
Tu semblais si sincère, encore et encore, ma légèreté 
Nouvelle m'ennivrait, le ciel s'était ouvert, plus rien ne comptait

(Entre deux crises pourtant mais espacées, oubliées) 
Même le Ranquet semblait presque me sourire :

T'en souviens-tu ? ''Mais tu ne vas pas partir aujourd'hui !'' 
Comme on dit ''tu ne vas pas aller en chemise sous la pluie ?''
Ta réponse, mais pourquoi faut-il que je répète? 
''Non, DEMAIN!'' j'ai cru une plaisanterie, j'ai ri !
(Genre ''non, je vais mettre un imperméable.'')
Ton air froid, soudain, glacé, impitoyable 
M'a douchée... Un seau d'eau froide sur la figure.. 
L'eau y est encore, tout s'est effondré et j'ai toujours froid..

Après, mais seulement APRÈS, APRÈS APRÈS comprends-tu? 
Je n'avais qu'un désir, que tu partes en effet
Puisque plus rien n'existait, un cadavre qui se putréfie
Qu'il faut vite l'enterrer. Le TGV, on l'a rattrapé. 

Après en effet, à nouveau, mais tu le sais, malade, oui 
Mais pour rien au monde n'aurais -je dit ou sous forme édulcorée 
Accepté ta pitié. Pour ne pas en être détruite, 
Il faut être aimée et le savoir ou même juste le CROIRE, l'imaginer.
Et une régulière intimité, un couple et non une ikbal au seigneur 
Une Nora -heures- creuses, brins de poésie, de soleil, de fantaisie
Dans une existence que par sécurité et obéissance, tu fais atone 
Même quand elle s'illumine. 
('On ne peut tout avoir, l'amour et l'argent' disait ta mère)
Allergique du coup au bonheur naturel. A l'autre. Tu coupes. 

Orgueil, fierté, peut-être vanité ? Ou simple mouvement de ressac, de survie
Après les humiliations infligée? je ne sais, mais plus jamais n'accepterai
D'être un interrupteur pour la lumière et un va et vient, pour le fermer 
Quand elle brille trop, par TOI SEUL COMMANDÉ.

Autrefois oui, j'étais une serpillière : pas d'appart ? Quelle importance !
Un taudis? Ça fait rien. Des cartons, ça ira .. Téléphone ? C'est bourgeois. 
Mais à présent, des microfibres multicolores, ma foi, 
C'est très absorbant pour les pipi cacas. 

  

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